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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 08:42

J’écris un blog. Il est d’abord pour moi. Il m’aide à structurer ma pensée, à organiser mes idées, à construire mes arguments. Je n’en attends aucune gloire.

Cependant, en Janvier 2013, j’ai écrit un article sur la démission du président de la république. Depuis, j’en ai écrit d’autres mais le seul qui rend mon blog visible, c’est celui-ci.

Depuis le début du mois de Mars, j’observe une moyenne de 20 visites par jours. C’est à la fois peu et beaucoup.

Peu parce que certains bloggeur ont plus d’une centaine de visite par jours mais je n’ai pas la prétention d’atteindre leur niveau, ni d'avoir leurs qualités.

Beaucoup parce que les lecteurs de cet article (Un président peut-il démissionner ?) y arrivent par la recherche Google des mots "Président" + "démission". Cela veut dire qu’ils se sont posés la question de la démission éventuelle de notre président. Depuis janvier, cet article avait été peu consulté. Depuis Mars, il est de plus en plus lu !

Oui, c’est hallucinant, que cet article anodin et sans qualité, puisse être autant consulté. Avant d’arriver sur mon blog, il y en a des pages Google traitant des sujets "démission" + "président", il faut être motivé dans sa recherche. 

Ce n'est pas par hazard que l'on tombe sur ce blog. On y arrive après la page 3 ou 4... cela supose un certain acharnement dans sa recherche. On veut une réponse, on veut comprendre.

C'est d'abord cela qui me fait halluciner. Ceux qui lisent cet article sont les plus motivés de tous et ils sont déjà nombreux, cela veut dire qu'ils sont encore plus nombreux ceux qui effectuent une recherche sur les mots "Président" +"démission" et qui abandonnent avant la page 3. 

Devrais-je en conclure que c’est un signe d’aversion du peuple de France à l’encontre d’Hollande ? Je le pense et le fait qu’il soit de plus en plus consulté révèle un signe inquiétant sur le rejet de notre président actuel.

 

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 10:34

Le mot économie trouve sa source dans le mot grec oikonomía qui signifie « gestion de la maison ». Cette origine et cette définition prédestinait il ce mot à être à l’origine d’une science social tant décriée au 21ème siècle ?

Si l’on ouvre le Larousse, la première définition que l’on trouve est la suivante : « gestion où on réduit ses dépenses, où on évite des dépenses superflues ». Que ce soit dès son origine grec ou dans sa définition actuelle, l’économie est donc un système de gestion visant à optimiser les ressources ou à limiter les dépenses d’un individu ou d’un groupe d’individu.

Par essence, la notion d’économie repose sur l’individu pouvant se définir comme un être seul ou comme un groupe de personnes.

C’est cette base qui au quotidien analyse, gère et optimise ses ressources, pour compte propre (comme dans le cas d’une famille par exemple) ou en étant partie prenante d’un ensemble (cas d’une entreprise).

L’individu considéré isolément ou socialement n’est pas un être 100% rationnel et mécanique agissant selon des codes et programmes ou selon un enchaînement logique. Chaque individu agit selon ses humeurs, sa culture, ses envies et ses intérêts.

Par conséquent, ce système de gestion repose avant tout sur la somme d’intérêts individuels servant in fine un intérêt collectif et vice versa.

Sans l’intérêt individuel il n’y a pas d’intérêt collectif, la perversion de ce système est que l’intérêt collectif cesse d’exister dès lors que les intérêts des individus sont divergents et surtout dès qu’ils sont menacés.

Quand il y a menace, l’individu se repli engendrant l’individualisme ce mal qui ronge nos sociétés occidentales.

Dans le siècle actuel, celui-ci est décrié mais il n’est que la résultante d’un monde devenu anxiogène.

Au lieu de réfléchir à une nouvelle façon d’intéresser l’individu à lutter pour un bien individuel qui serve également le bien commun, nos politiques (mais pas seulement eux) entretiennent nos peurs nous poussant à nous renfermer et cela afin d’assurer au mieux la « gestion de la maison ». 

Il est donc temps de changer cette spirale si nous voulons sortir grandi de la crise actuelle qui n’est pas seulement économique mais aussi morale.

Pour traverser cette crise, nos politiques sont trop souvent tentés d’appliquer des règles usées qui ont marchées dans des contextes et à des moments de l’histoire précis.

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 14:53

Un gars normal... Qu'est ce un gars normal ?  

 

Comme vous, j’ai été au primaire, au collège, au lycée

Comme vous, j’ai essayé d’écouter et de comprendre ce que l’on me racontait

Comme vous, j’ai passé mon bac

Comme vous, j'ai essayé de voter pour un politique qui me proposait un avenir radieux

Comme vous, je me suis, après quelques années d’études, retrouvé dans la vie active...

 

On pourrait continuer longtemps cette anaphore d'un gars normal..

 

Bref je suis comme vous, j'entre dans la vie active et là, ce fut un véritable CHOC. Je me suis rendu compte que je n'avais rien compris à toutes ces années écoulées. J’avais suivi le mouvement sans jamais trop me poser de questions.

 

J’ai débuté ma vie profesionnelle dans un big 4 parce que c’était classe en sortant de mes études. J’ai changé 5 fois de boîtes en 7 ans parce que je fais partie d'une génération sacrifiée qui veut allier vie pro & perso tout en donnant un sens à son travail… (un vaste programme)

 

Et chaque fois, j’ai suivi le mouvement… tant que ça marche, il n’y a pas de raisons d'arrêter...

Mais quelques soit l’endroit où j’ai travaillé, j’ai surtout retenu les points suivants qui me semble, à la longue, être des aberrations :

 

-  Tout le monde croit à la croissance infinie.

Dans le monde très particulier des financiers, il n’y a jamais de crises, jamais de ralentissement de l’activité mais toujours une croissance scandaleuse (digne des 30 glorieuses) et cela pendant des années (5, 10, 15 ans…)

 

-   Quoiqu’il arrive le Marché attend son dû (comprendre "de bon rendements"), sinon c’est la sanction.

Le cours de l’action s’effondre et avec un cours bas plus moyen de se financer --- vous devenez un actif toxique  

Du fait de cette menace permanente, peu de managers osent prendre des risques ou une décision sur le long terme dont l’effet immédiat serait une légère baisse de la rentabilité (et donc des rendements à venir pour le Marché)… chacun attend la fin et tente, du mieux qu'il le peut, de limiter la casse

 

-   Une menace qui oblige les entreprises à jouer avec la vérité

Quand une entreprise va bien elle engrange des provisions pour les « coups durs » quand elle va mal elle les reprend.  Mais que se passe-t-il quand elle n’en a plus ?

 

-   Face à un marché stagnant, une entreprise cherche des clés de productivité

Que se passe-t-il quand on a épuisé toute les pistes et que la dernière variable d’ajustement reste l’Homme.

On vire tout le monde…

 

-   Une entreprise non quôtée est souvent plus efficace en cas de crise

Elle a une capacité d'adaptation plus forte, elle se remet en cause rapidement et souvent avec succès.

 

-   La croissance des grandes entreprises ne vient plus des pays Occidentaux mais de plus en plus des pays émergents, il faut accepter l’idée d’une croissance flat dans nos contrées

 

-   Les financiers ont des vus court termes alors que l’activité économique et la performance d’une entreprise se mesure sur la durée

 

Bref, je pourrais continuer la liste des aberrations... mais je suis un gars normal & un peu dépassé par la réthorique de mes élites politiques.

 

Alors j'ai créé ce blog pour qu'il soit un lieu d'échange d'idées entres gars normaux autour de la vie économique de nos Sociétés

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