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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 12:26

bv000065Croissance, tout le monde n’a que ce mot à la bouche ! Il faut retrouver le « chemin de la croissance », « Vive la croissance »… Mais a-t-on vraiment compris ce qu’il cache et à quoi elle sert ?

Notre modèle social actuel ne peut pas exister sans croissance. Elle est un mal nécessaire.

Moi, ce qui me fait marrer, c’est l’incohérence des gens. Ils se plaignent du capitalisme, des systèmes inégalitaires, de la croissance excessive.

Ils militent pour un monde plus juste, une meilleure répartition des richesses. Ils s’indignent contre la recherche permanente de profits. Ils dénoncent les financiers, les patrons, les capitaux etc…

Cependant, ils oublient que notre modèle a créé la bête qu’ils combattent. Ils oublient que sans argent et peut être sans endettement, celui-ci serait mort depuis longtemps.

Il suffit de faire appel à notre bon sens pour s’en rendre compte.

En fin de mois, je regarde le solde de ma caisse. Je sais qu’au-delà, je ne pourrais plus consommer. Quand mon solde est à 0, je trouve les moyens nécessaires pour éviter de
m’endetter.

Mes dépenses augmentant, je chercherais soit à augmenter mes recettes, soit à trouver des pistes d’économies.

A une plus grande échelle, c’est la même logique qui s’impose à nos systèmes. La croissance est un des moyens nous permettant d’assurer la pérennité de notre modèle.

Pour se maintenir, l’Etat a un besoin constant de recettes en augmentation dans les mêmes proportions que les dépenses.

Les recettes de l’Etat, c’est la collecte des diverses taxes et cotisations. Il en existe de 3 natures différentes :

-          Sur la consommation, la TVA par exemple,

-          Sur le capital, impôt sur le patrimoine, les dividendes,

-          Sur le travail.

La croissance des recettes est liée à la capacité des agents économiques à consommer plus, à gagner plus, à exporter plus, à posséder plus.

« Toujours plus », pourrait être une devise de notre système.

En face, l’Etat accumule des dépenses. Sans que cette liste soit exhaustive, les dépenses sont liées à :

-          L’éducation,

-          L’armée,

-          Les retraites,

-          La fonction publique,

-          Les services publics,

-          La sécurité sociale,

-          Etc…

Comme tout bon gestionnaire, l’Etat cherche à atteindre l’équilibre budgétaire. Et à résoudre l’équation Recettes = Dépenses.

Malheureusement pour nous, la dépense augmente plus vite que la recette. Et cela n’ira pas sans s’arrêter !!!

Plusieurs raisons expliquent ce phénomène :

-       L’augmentation de l’espérance de vie avec pour conséquence l’accroissement du nombre d’année de retraites à financer (vs le nombre d’années de cotisation),

-       Les Papy Boomers, versus le nombre de cotisant en diminution du fait du ralentissement démographique de nos sociétés,

-      L’augmentation du nombre de chômeurs, du fait des ralentissements économiques successifs, des délocalisations,

-      L’augmentation des dépenses de santé,

-      L’augmentation des dépenses d’éducation

Pour financer cet accroissement naturel et structurel, il faut que la recette augmente dans les mêmes proportions.

Faute d’un changement de cap drastique, notre système est condamné à croître toujours. Il n’est pas possible d’imaginer un monde sans croissance.

Parce qu’elle est nécessaire, dans notre environnement aux ressources finies et à l’espace limité, a-t-on pesé les conséquences d’une croissance effrénée sur notre environnement ?

Des solutions permettant de limiter ou d’engendrer une croissance plus saine existent. Elles seront longues à mettre en place. Les réponses actuellement apportées permettent de le maintenir mais ne font que repousser le problème à une autre échéance.

A bon entendeur, Salut !!

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 09:29

Croissance2.jpg

 

Pendant toute la campagne, j’ai eu le sentiment de participer au combat de la « Croissance » contre « l’Austérité ». Une idée sympathique et réjouissante contre la misère...

En votant à Droite, nous étions tous voués à devenir des Cosettes et à servir le dieu Capital.

L’austérité, dans la bouche des partisans de la croissance, était devenue le synonyme de l’arrêt brutal des aides sociales, du gel des embauches, de la réduction des salaires…. Bref un retour en arrière de quelques siècles. Qui aurait voulu d’un monde pareil ?

La Gauche se présentait en sauveur. Elle redonnait espoir à des millions de personnes. Elle nous promettait une société plus juste, dans laquelle la croissance serait là et personne ne manquerait de rien…

Pour prouver la justesse de leurs propos, les différents groupes nous ont submergés de chiffres.

Lors de chaque débat, toujours la même guéguerre. Souvenez-vous de Poutou sur DPDA « Ce n’est pas l’estimation Poutou, ce n’est pas la mienne !!! ».

Regardez le débat d’entre 2 tours et l’éternelle exclamation « ces chiffres sont faux !!! ». A la fin des débats, toujours ce même sentiment amer, l'impresion de ne pas avoir trouvé de réponses pour savoir qui de Croissance ou Austérité devait l’emporter.

A mon sens, chacune de ces politiques n’a qu’un seul objectif, trouver les ressources nécessaires afin de soutenir notre système français fatigué.

La Croissance est le moyen d’assurer à notre gouvernement une augmentation de ses recettes pour soutenir ses dépenses. Et l’Austérité est le moyen de réduire les dépenses, faute de pouvoir augmenter les recettes, et cela afin d’éviter la faillite de l’état.

Le but recherché est l’équilibre budgétaire….

In fine, nous sommes l’Etat. Soit nous contribuons plus, soit nous recevons moins. Et pour les champions de la Croissance, nous sommes la vache à lait qu’il faut traire pour rassasier un état toujours plus consommateur.

Si notre consommation ralentie, les recettes de l’état stagnent. Le jeu consiste à être sûr que la Croissance sera là et notre Champion y croit. Il nous l’a promis. Ne nous inquiétons pas, elle ne saurait tarder.

Malheureusement, depuis plusieurs années, nous sommes passés d’une consommation de masse et d’équipement à une consommation de renouvellement. La seule part de nos budgets qui croît est la consommation subie (les loyers par exemple).

Personne ne me fera croire qu’un ménage qui a déjà consommé un produit (et toutes ses déclinaisons possibles inventées par nos marketeurs) continuera de l’acheter en double ou en triple. 

C’est une évidence, il arrive un moment où notre capacité à consommer arrive à saturation, nous ne pouvons pas consommer plus que nous n'avons. Or, nous avons déjà tout…

Il paraît même, que pour contrer cette évidence, les vendeurs d’électroménager ont inséré des compteurs dans leurs appareils.

Après X utilisations, l’appareil s’éteint… Il y en a qui en sont persuadés (ma mère par exemple). Un jour, je me suis promis de démonter son lave-vaisselle pour trouver ce fichu compteur.

La consommation finale croît naturellement par un effet prix, les inflations successives, plus un léger effet de volume. Cependant, elle ne croît pas suffisamment pour couvrir l'augmentation naturelle et structurelle des dépenses. Mise à part un miracle et un retour à une consommation de masse, je ne crois pas que l’équilibre soit à trouver par ici…

Peut-être se cache-t-elle dans les exportations !!

Nous importons plus que nous exportons. Même si notre consommation finale ralentie, nous voulons continuer à acheter. Acheter certes, mais toujours au meilleur prix (ou en tout cas le moins chère possible)… Qui va acheter un bien quand, à qualité comparable, il pourra l’acheter à 20, 30 ou 40% moins chère ? Un consommateur éthique !!!

Si nous ne pouvons compter ni sur la consommation finale, ni sur les exportations, je me demande bien ce que notre nouveau gouvernement va pouvoir faire pour le retour à l’équilibre !!!

En finissant, ce billet au lendemain du 1er tour des législatives, je constate que le gouvernement fait déjà tomber le masque et demande un délai pour ramener le déficit à 3% du PIB (pour info, c’était le 1er point des 60 engagement du programme de notre Président).

Oui un retour à la Croissance sans un changement drastique, soit de notre mode de consommation, soit de notre modèle économique est une hypocrisie.

Une promesse électorale intenable mais dans 5 ans qui s'en souviendra !!! Et surtout, l'on dira "c'est pas nous, c'est la faute à la crise..."

A bon entendeur Salut !

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 11:02

Pour tous les jeunes amoureux de la République, de la démocratie, et qui ne comprennent plus ce qui se déroule sous leurs yeux...

 

J’habite un endroit, un petit endroit, un endroit où, bizarrement, tout va de travers ; un endroit où les gens sont pauvres, mal logés, où il pleut tout le temps, un endroit où les gens ne s’aiment pas, ne se parlent pas, un endroit plein de méchants patrons, de syndicalistes, de racistes, d’homophobes, de xénophobes, de libéraux et de communistes, et plein d’autres avec des mots compliqués comme ça... J’habite un endroit sur la Terre où les gens n’ont pas conscience de leur citoyenneté, de leur appartenance à une communauté, à un peuple. J’habite la France...

  

J’ai trente ans et j’ai l’impression d’en avoir quatre fois plus, tellement l’ambiance nationale devient morose et fatigante... Je me fous à l’heure actuelle de qui a été, car on sait très bien que la belle de gauche et la bête de droite ne pourront pas mettre en place leurs idées, bonnes ou mauvaises, car le seul dénominateur commun à notre peuple est la plainte.

  

Quand allons-nous nous réveiller ?

  

Je fais partie d’une génération qui a été élevée par des gens qui ont vécu de folles années, pleines d’emploi, de sexe et de drogues, pleine de libertés et d’envies. Les mêmes, qui, aujourd’hui, après s’être révoltés en 68, gèrent notre pays d’une main de velours dans un gant de fer. Non, je ne me trompe pas dans cette métaphore lourde de sens. Je suis fatigué de cette France molle, qui ne sait plus où elle va, ni ce qu’elle fait et surtout ce qu’elle fera.

 

Qui peut croire aujourd’hui que nous puissions vivre sans immigrés, en travaillant moins, et surtout en gagnant plus ! Qui peut croire qu’un pays égalitaire, démocratique, riche, c’est un pays où tout le monde gueule, ne fait rien et surtout, tape sur le premier venu qui essaie de faire quelque chose ?

  

Quelques exemples :

  

Les jeunes étudiants de la Sorbonne manifestent contre la réforme LMD, il y a quelques années ; que me dit une fille dans la rue, qui m’invite à manifester ? « Ouais, euh, c’est dingue, on va nous obliger à faire des stages et en plus même pas payé le Smic, ouais, c’est dégueulasse ! » La même à qui je réponds que dans mon école, j’ai effectué des stages qui m’ont permis d’apprendre à travailler en entreprise, me rétorque : « Mais la fac, c’est pas un endroit où on apprend un métier, pov’ con ! »

  

Je vous laisse imaginer ma stupeur, moi qui croyais que les études servaient à permettre de travailler un jour afin de contribuer à ma vie et aussi à celle des autres un peu plus démunis...

  

Quelques années plus tard, toujours à la Sorbonne, des chaises volent, des ordinateurs aussi, des jeunes en mal de révolte, fans des années 70 qu’ils n’ont jamais connues, avec des tee-shirts du Ché et des keffiehs sur la tête, habitant souvent des beaux quartiers de Paris, se révoltent contre le CPE.

  

Ont-ils compris que le CPE était fait pour les mecs réellement oubliés dans notre société, ceux-là mêmes qui avaient mis le feu aux banlieues quelques mois plus tôt et qui ne trouvent pas de travail car ils coûtent trop cher aux petites entreprises qui, du coup, n’osent pas s’engager ?

  

Une amie en cours à l’IUFM d’une grande ville de France s’entend dire ici et là, que « les gens de droite moi j’peux pas leur parler, c’est au-dessus de mes forces, ils sont vraiment trop intolérants ! » ; ou encore, un professeur en cours, dit à toute une assemblée : « Faisez (sic) gaffe pasque quand le p’tit Nicolas sera au pouvoir, vous allez tous en chier, alors vous savez quoi faire ! »

  

Autre exemple : le type dans une soirée qui dit tout le temps : « De toute façon, ce pays, c’est d’la merde, plein de cons, moi je vote pas, ça sert à rien. » Bah, c’est bizarre, pourquoi tu te plains si tu ne votes pas ?

  

Exemple type : les personnes âgées, à la campagne, qui n’ont jamais vu un noir, me disant que ceux-ci sont vraiment trop sales, qu’à la télé, ben, y’a trop de juifs, et qu’Arthur, eh ben, y gagne plein de fric, et que TF1, c’est d’la merde, mais j’regarde quand même. (Pour rappel, TF1 fait les mêmes audiences que les grandes chaînes américaines, sauf qu’il y a 270 millions d’Américains et seulement 60 millions de Français et bizarrement, c’est la chaîne la plus détestée des Français...)

  

Dernier exemple : ceux qui disent : « L’Etat, c’est vraiment un pourri, pasqu’il a plein de fric et il m’en donne pas assez ! ». Mais qui ne sait pas que l’Etat, c’est nous ? Que l’Etat ne peut pas dépenser plus qu’il ne reçoit ?

Ainsi je pose différentes questions.

  

Les syndicats représentent 8% des travailleurs. Pourquoi 8% seulement, et pourquoi les écoute-t-on de plus en plus ?

c'est cela que l'on appelle une rencontre avec les représentant des travailleurs (mais ettendez ils ne représentent pas 92% des autres...)

  

Pourquoi personne ne comprend-il que l’Etat est comme une famille, comme une entreprise, comme une association ? En effet, il reçoit de l’argent, le dépense au mieux et parfois emprunte en prévision du futur. Sauf que là, nos chers aïeux ont tellement emprunté pour eux que maintenant, c’est notre génération qui va devoir se démerder à rembourser, parce qu’il faudra bien rembourser un jour...

  

Comment un candidat à la présidentielle peut-il dire qu’il mettra le Smic à 1 700 euros alors qu’il sait que c’est impossible, et comment les journalistes de tous horizons peuvent-ils reprendre l’information sans rien dire ?

  

Comment des gens peuvent-ils voter pour un homme dont on sait qu’il jugera les gens non pas sur leur faits et gestes mais sur leur couleur (Le Pen) ?

  

Comment certains arrivent-ils à faire croire aux gens mal informés que ceux qui ont de l’argent sont tous malhonnêtes ? Que ferait Poutou s’il gagnait à Euromillions ?

  

Pourquoi les Enfants de Don Quichotte n’invitent-ils pas les SDF chez eux ? Pourquoi ne les aident-ils pas à retrouver une situation ?

  

Comment peut-on affirmer qu’on va continuer à augmenter les impôts ? En effet, vous connaissez beaucoup de pays où quelqu’un de riche peut donner jusqu’à 60% de ce qu’il gagne ? Même Jésus n’était pas aussi généreux...

  

Je ne crois pas avoir les bonnes idées, la science infuse et tout ce qui s’ensuit, par contre, je suis sûr d’une chose, c’est que malgré la bonne volonté de nos deux principaux candidats, ils ne pourront rien changer tant que nous, Français, nous ne changerons pas !

  

Alors changeons ! Ecoutons-nous. Parlons-nous. Pensons aux gens qui se sont battus pour que nous puissions aujourd’hui nous exprimer ! Assumons notre envie de gagner de l’argent, de vivre mieux ! Ou alors nous devrons assumer notre chute.

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 14:53

Un gars normal... Qu'est ce un gars normal ?  

 

Comme vous, j’ai été au primaire, au collège, au lycée

Comme vous, j’ai essayé d’écouter et de comprendre ce que l’on me racontait

Comme vous, j’ai passé mon bac

Comme vous, j'ai essayé de voter pour un politique qui me proposait un avenir radieux

Comme vous, je me suis, après quelques années d’études, retrouvé dans la vie active...

 

On pourrait continuer longtemps cette anaphore d'un gars normal..

 

Bref je suis comme vous, j'entre dans la vie active et là, ce fut un véritable CHOC. Je me suis rendu compte que je n'avais rien compris à toutes ces années écoulées. J’avais suivi le mouvement sans jamais trop me poser de questions.

 

J’ai débuté ma vie profesionnelle dans un big 4 parce que c’était classe en sortant de mes études. J’ai changé 5 fois de boîtes en 7 ans parce que je fais partie d'une génération sacrifiée qui veut allier vie pro & perso tout en donnant un sens à son travail… (un vaste programme)

 

Et chaque fois, j’ai suivi le mouvement… tant que ça marche, il n’y a pas de raisons d'arrêter...

Mais quelques soit l’endroit où j’ai travaillé, j’ai surtout retenu les points suivants qui me semble, à la longue, être des aberrations :

 

-  Tout le monde croit à la croissance infinie.

Dans le monde très particulier des financiers, il n’y a jamais de crises, jamais de ralentissement de l’activité mais toujours une croissance scandaleuse (digne des 30 glorieuses) et cela pendant des années (5, 10, 15 ans…)

 

-   Quoiqu’il arrive le Marché attend son dû (comprendre "de bon rendements"), sinon c’est la sanction.

Le cours de l’action s’effondre et avec un cours bas plus moyen de se financer --- vous devenez un actif toxique  

Du fait de cette menace permanente, peu de managers osent prendre des risques ou une décision sur le long terme dont l’effet immédiat serait une légère baisse de la rentabilité (et donc des rendements à venir pour le Marché)… chacun attend la fin et tente, du mieux qu'il le peut, de limiter la casse

 

-   Une menace qui oblige les entreprises à jouer avec la vérité

Quand une entreprise va bien elle engrange des provisions pour les « coups durs » quand elle va mal elle les reprend.  Mais que se passe-t-il quand elle n’en a plus ?

 

-   Face à un marché stagnant, une entreprise cherche des clés de productivité

Que se passe-t-il quand on a épuisé toute les pistes et que la dernière variable d’ajustement reste l’Homme.

On vire tout le monde…

 

-   Une entreprise non quôtée est souvent plus efficace en cas de crise

Elle a une capacité d'adaptation plus forte, elle se remet en cause rapidement et souvent avec succès.

 

-   La croissance des grandes entreprises ne vient plus des pays Occidentaux mais de plus en plus des pays émergents, il faut accepter l’idée d’une croissance flat dans nos contrées

 

-   Les financiers ont des vus court termes alors que l’activité économique et la performance d’une entreprise se mesure sur la durée

 

Bref, je pourrais continuer la liste des aberrations... mais je suis un gars normal & un peu dépassé par la réthorique de mes élites politiques.

 

Alors j'ai créé ce blog pour qu'il soit un lieu d'échange d'idées entres gars normaux autour de la vie économique de nos Sociétés

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